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jeudi 28 mars 2013

Quel généalogiste suis-je?


Au cours de mes vagabondages dans les blogs de généalogistes, amateurs ou professionnels,   j’ai trouvé la question « Quel Généalogiste suis-je ? » dans plusieurs blogs  (d’Aïeux et d’Ailleurs, La Gazette des Ancêtres, Des Racines et des êtres…). J’ai pensé aussitôt qu’il était intéressant de faire l’exercice afin de faire un point sur ma manière de faire.


Relevé  systématique des témoins, parrains, marraines, et autres présents mentionnés dans les actes

Au début, je ne le faisais pas systématiquement, par crainte de surcharger mon arbre généalogique, ou bien, parce que je voulais avancer rapidement dans l’élaboration de mon arbre.

Depuis début 2012, au contraire, je le fais systématiquement, que ces personnes appartiennent ou non à mes ascendants directs ou soient en relation avec eux.

Relevé des registres, lieux, périodes où les recherches sont négatives

La 1ère fois où je suis allé aux Archives Départementales, je n’avais pas noté les registres que j’avais consultés. Bien mal m’en a pris, car la 2ème fois, et pourtant, c’était le lendemain, je ne savais plus totalement ce que j’avais déjà cherché le jour d’avant.

Désormais, que ce soit pour des visites réelles ou sur Internet, je tiens un journal où je note ce que je trouve ainsi que ce je ne trouve pas avec en annotation, la date, le lieu, le support.

Lecture automatique des registres

Cette question ne me concerne pas - en tous cas, pas jusqu’à présent. Les seules fois où je suis allé aux AD, je savais quels actes j’allais chercher : dates, lieux, noms et prénoms.

Différence naissance/baptême et décès/inhumation

Quand c’est noté sur l’acte, je la prends en compte, mais sinon, j’ai pour règle de ne rien inventer ni présupposer.

Lieux-dits

Je les prends en compte tels qu’ils sont inscrits dans les actes et je les enregistre dans ma base de données, même s’ils n’existent plus aujourd’hui.

Ce que je fais pour les lieux-dits peut être étendu aux communes, paroisses et autres lieux n’existant plus aujourd’hui. Je considère que je n’ai pas à revenir sur le passé; il suffit de dire, par exemple, que telle commune ou paroisse, a été intégrée à telle commune à la date JJ/MM/AAAA, et en y mettant la source : Wikipédia, si c’est le cas, ou Gallica …

Sources

Je les enregistre systématiquement. Je considère qu’il s’agit, d’une part, d’un devoir de mémoire, et d’autre part, d’un respect dû aux générations futures.

Sauvegardes

Dans une vie antérieure, j’ai été Chef de Service Informatique, et ensuite, Responsable Sécurité des Systèmes d’Information. Alors, tout bêtement, j’applique les règles que des experts en la matière m'ont appris.
1.      Je fais des sauvegardes hebdomadaires de ma base de données, avec documents et photos numérisés, et tout et tout …
2.      Ces mêmes informations sont synchronisées en temps réel sur mon ordinateur fixe et mon ordinateur portable grâce à l’outil Dropbox.

D’un point vue principe, cela signifie que :
·         Les informations sont sauvegardées sur 2 supports physiques différents et en 2 lieux géographiques différents.

Et ça marche !! J’ai pu le tester en septembre 2012, lors d’un scratch du disque dur de mon ordinateur portable. J’ai tout retrouvé sur mon ordinateur fixe (et bien sur, pas seulement mes données généalogiques). Puis, sur le nouveau disque dur acheté pour l’ordinateur portable.

J’en ai d’ailleurs profité pour acheter 2 disques durs : un interne, pour tous les jours, et un externe pour des sauvegardes journalières.

Nommage des fichiers

Après 2 tentatives, j’ai fini par trouvé un système qui me convient et réponde à ce que je considère comme mon 1er besoin : retrouver rapidement un document, une photo d’un individu, d’un événement, d’un lieu, etc.


Par ailleurs, tous ces documents et photos se trouvent dans un seul et unique répertoire de mon disque dur, mais aussi, dans ma base de données généalogique.

Outils de recherche utilisés

Par ordre de préférence et fréquence d’utilisation :
1.      Centre Généalogique du Finistère – CGF29 : ma base; j’y suis adhérent. Il faut dire que j’ai découvert - enfin, je le savais pour mes grands-parents, parents et moi-même :) - que tous mes ascendants sont de ce département. Que ce soit du côté paternel ou maternel, et cela, jusqu’aux années 159x.
2.      Forum du CGF29 : pour avoir des réponses à mes questions – origine des noms et des prénoms bretons, histoire des lieux, etc …
3.      GénéaNet : j’ai commencé avec cette base et je continue pour avoir des pistes que je confirme et vérifie dans la base RECIF du CGF29.
4.      Wikipédia, Gallica et Google : très régulièrement, pour connaître des lieux, des définitions (mots, expression), des articles de journaux.
5.      Base des Mormons : très peu, pour voir des actes. Ne concerne pas mes ascendants directs.

Reprise de données trouvées sur d’autres arbres, partage de mes données

A mes débuts, au cours du 4ème trimestre 2011, je travaillais uniquement avec Généanet, et je recopiais, les yeux fermés, des branches entières, tout content d’avancer à pas de géant dans l’élaboration de mon arbre généalogique.

Oui mais …  je me suis rendu compte, que selon les arbres généalogiques interrogés, j’avais, pour un même individu, des informations différentes et même contradictoires pour un ou plusieurs événements.

Comme en parallèle, je m’informais sur les méthodes en généalogie, avec en autre, la nécessité de donner la source des informations enregistrées dans son arbre (naissance, mariage, décès), j’ai arrêté d’utiliser Généanet, comme source d’information, et j’ai adhéré au CGF29.

J’utilise aussi le forum du CGF car j’y trouve des réponses à mes questions, et le partage y est très réel.

J’ai commencé à partager les actes des mes ascendants sur Généanet, mais ce n’est pas ma priorité. Par contre, je réponds avec plaisir à toute personne qui me pose des questions.

Achat d’actes

Pas d’achat d’acte, cependant, je suis adhérent au Centre Généalogique du Finistère.

Visites aux archives

Je suis allé 3 fois aux AD de Quimper en Finistère, en juin et septembre 2012. Je compte y retourner en juin 2013 (mine de rien, de l’Isère, où j’habite pour l'instant, je suis à 978 km de Quimper, selon Mappy).

2 commentaires:

  1. Bonjour,

    deux questions:

    - Qu'est-ce que la "lecture automatique des registres"?
    - Quelle règle de "nommage des fichiers" avez-vous retenue?

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  2. Bonjour,
    Selon l'auteure du blog d’Aïeux et d’Ailleurs, la lecture automatique des registres, c'est :
    ---------------
    Quant à la lecture automatique, j'entendais par là une lecture rapide des registres. Quand on commence la lecture d'un registre, on repère rapidement l'endroit dans l'acte où vont se situer les noms de personnes ; afin d'aller plus vite, on se concentre sur ces endroits pour chercher rapidement, plutôt que de lire consciencieusement chaque acte en entier.
    ---------------
    Personnellement, je lis consciencieusement l'acte en entier, si ce n’est mot à mot, et je prends tout mon temps.

    Règle de nommage des fichiers
    Nom_AAAAMMJJ_prénoms_texte libre
    Avec AAAAMMJJ = date de naissance connue ou estimée (dans ce cas, MMJJ = 0000)
    Avec texte libre = objet du document (acte de naissance, mariage, décès, photo prise le aaaammjj, mariage 1, mariage 2, etc …).

    Ce nommage me permet d’avoir tous les documents d’un individu regroupés (je suis sous Windows). Ne pas oublier aussi, que tous mes documents sont dans ma base de données généalogique – en l’occurrence, Gramps.

    Fanch

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